Accompagnée par Traces de Vies au printemps 2019, elle réalise le plus gros livre imprimé jusqu'à présent.
Son témoignage est puissant :
"Il me faut trouver de nouveaux rêves. Des rêves accessibles, à la portée d’un être sans défenses, aux capacités fortement diminuées, mais aussi à la jeune femme de vingt-trois ans que je suis, pleine d’ambitions que je ne cesserai de défendre.
J’écris donc pour me vider la tête. Je ne prétends pas être une écrivaine, intéressante dans mes propos, ni même écrire pour quelqu’un ou dans l’espoir d’en faire quelque chose. Non, ce besoin arrive alors que je m’en sens capable. Un genre de thérapie parallèle qui m’est nécessaire, et j’en prends conscience doucement. Une thérapie contre la solitude, un mal-être que je ne sais pas encore exprimer autrement qu’en l’écrivant, des pensées souvent négatives dont je ne sais quoi faire, et enfin contre une maladie « fantôme » qui ne provoque pas de douleurs pour l’instant, mis à part cet inconfort permanent, une grande fatigue morale et physique."
Entourée de sa famille, Julie a reçu ses livres la semaine dernière et elle a remis cette semaine l'exemplaire destiné au service d'hémato-greffes de l'Hôpital de Besançon (à Eva GORRIS, cadre du service d'hémato greffes).
Julie aura l'occasion de lire certains passages de son livre lors du 40ème anniversaire de la greffe de moëlle osseuse du CHRU de Besançon le 13 novembre à 17h.
"Ces douleurs sont au final des maux de joie.
On se bat seul, mais on va plus loin lorsque l’on est bien entouré.
L’écriture reste, la maladie s’en va… Maintenant je peux tourner cette page."
Nous tenons à remercier la Fondation Up Kalidea
pour son soutien au financement de l'accompagnement de Julie.
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