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lundi 4 mars 2019

Le mot du Président de Traces de Vies


 
Édito d'Emmanuel PLOUVIER, Président de TRACES DE VIES


En tant qu'ancien chef de service de pédiatrie et actuel président de Traces de Vies, il me parait important de vous faire partager le vécu et le ressenti bénéfiques pour les personnes adultes, les adolescents et les enfants qui ont été accompagnés par notre biographe Christelle. 
     
Pour les enfants qui inventent un héros dont les aventures seront le fil conducteur du livre avec leurs dessins expressifs, il est important de leur montrer leurs capacités incroyables de se réaliser malgré la maladie, et ceci aux yeux de leurs parents, de leurs amis et d 'eux-mêmes. Ce temps d'écoute par Christelle, puis la rédaction leur permet d'oublier et de surpasser les moments difficiles liés au traitement de leur maladie, à s'en échapper pour un monde imaginaire, plus ou moins joyeux.

Pour les adolescents et les adultes, leur livre reflète plus souvent leur vécu, l'histoire de leur maladie chronique ou aiguë, et ces quelques pages plus denses, fruit de leur expérience personnelle, ont pour but de laisser un souvenir et parfois des confidences à leurs proches. 

En tant que soignant et au nom de toute l'équipe soignante qui m'a aidé pendant toutes mes années auprès des enfants gravement malades, je peux témoigner du bénéfice important de cet accompagnement, également pour nous tous qui voyons les enfants sourire, s'ouvrir quand nous leur annoncions l'arrivée de Christelle: un havre de paix enfin...

Il est important de rappeler que tous ces accompagnements sont totalement gratuits et que leur coût est pris en charge intégralement l'association, ceci grâce à l'aide de mécènes et de fondations sensibilisés à notre action en faveur de personnes gravement malades ou en fin de vie.
               
Je ne peux que souhaiter longue vie à Traces de Vies, au grand bénéfice incalculable certes, mais primordial pour le vécu de la maladie ou de la fin de vie.

Emmanuel PLOUVIER

Version originale de l'édito paru dans la newsletter envoyée le 3 mars. Un problème informatique a rendu illisible la première partie de la newsletter. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée.






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